Lutter contre les spams de commentaires

Le spam via les commentaires de blog est une vraie plaie… Ceci dit, les spammeurs ne sont pas très malins. Il existe tout un tas de solutions pour s’en sortir “facilement” si on utilise une version relativement récente de word press, qui permet notamment d’installer le plugin spam-karma. Ca n’est pas mon cas, je me “traîne” encore avec une version 1.2, la flemme de refaire un template et/ou une css pour une 2.0. Je me mangeais bien sûr une bonne vingtaine de spams par jour, la plupart auto-modérés car contenant une ou plusieurs URL, mais quand même, ça fait beaucoup de mails inutiles.

J’ai donc adopté un système de filtrage relativement simple, et pourtant très efficace. Il suffit d’initialiser une variable de session sur la page du billet, et de tester si on a toujours cette variable dans le script qui traite les nouveaux commentaires. La plupart des robots ne prenant même pas la peine de passer par la page du billet (POST ou GET direct sur le script de commentaire), ils se retrouvent sans variable de session, bingo, c’est un spammeur ! Ca filtre 95% des spams, je n’en ai donc plus que un ou deux par semaine.

PS : je me demande quand même pourquoi je prends la peine de faire ça, je viens de m’apercevoir que cela fait quasi deux mois que je n’avais rien posté. Mais bon, il m’arrive d’être un peu plus loquace, par moments.

 

Faire la fête aux voisins

Ce soir, c’est l’action “immeubles en fête“, organisée par le politicien PS branchouille, j’ai nommé Carl de Moncharline. La particule, pour un acteur du parti socialiste, fait déjà sourire, mais passons sur ce détail. On est censé faire quoi ce soir? Inviter ses voisins à l’apéro, leur parler, faire la fête avec eux. WAHOU, merci Carl, j’y aurais jamais pensé tout seul.

Seulement, il y a un petit problème dans mon cas. Mes voisins ne sont pas civilisés. Entre la libraire revèche et la mère célibataire qui habite avec son frère rappeur, mon coeur balance. À qui vais-je donc pouvoir faire la fête en premier?

Disséquons le “mot du fondateur” :

” Immeubles en fête ” répond à une attente profonde…

Profond, c’est le mot, mais est-ce l’attente qui l’est ?

Nous vivons aujourd’hui une époque paradoxale. Avec l’émergence du multimédia, il est parfois plus facile de communiquer d’un continent à l’autre que de dire bonjour à son voisin.

En effet, quelle lucidité ! Mais je préfère de loin communiquer avec un autre continent, les gens ne peuvent y être que moins cons.

Face à l’isolement et à l’anonymat régnant souvent dans nos villes, ” Immeubles en fête ” est une réponse simple et ouverte à tous. Les habitants en sont les véritables acteurs.

“Tiens, tu sais où tu peux te le foutre ? Dans ton cul” Me disait ma voisine l’autre fois en me montrant son majeur. Je l’ai félicité pour son sens aigu de la communication et mon avocat a pris le relai. Ah ça, c’était la fête, c’est sûr…

Répondant à un profond besoin, ” Immeubles en fête ” est un prétexte, une occasion de se rencontrer. Il s’y crée souvent une véritable dynamique : de la convivialité naît l’entraide entre voisins, et des petits services peut naître la solidarité de proximité.

Vous avez remarqué comme le terme “profond” est utilisé ? Bon, là rien de nouveau, on assemble des mots qui sonnent bien en espérant émouvoir le public… Convivialité, Entraide, Solidarité, Proximité… Ah, c’est beau la politique.

Regardez bien la réalité au lieu d’écouter ces discours pathétiques. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de parler à votre voisin ou que vous vous exercez aux fléchettes sur sa photo, c’est qu’il y a une raison. Ca n’est pas un politicien qui va changer quoi que ce soit avec une action à la mords-moi-le-noeud, surtout que lui, il n’habite sûrement pas dans un immeuble… Je lui offre un séjour chez moi tiens, qu’il voit un peu quelle fête on peut vivre tous les jours.

Tiens, c’est le soir des poubelles, drôle de coincidence…

 

Expo Photo POSITHIV+

Ce midi je suis allé faire un tour à l’expo POSITHIV+, au parc royal de Bruxelles, avec Nicolas et Florence, une élève de l’atelier qui fait des “heures sup” comme moi.

Le message est important à faire passer, mais les commentaires de photos sont parfois un peu trop “promotionnels”.

Enfin, passons sur ce détail, il faut bien que les associations gagnent de l’argent. Ce dont je voulais plutôt parler, c’est du côté trop disparate de l’expo… Mélange de couleur, de noir et blanc, de formats, de style de photo même, parfois saturées, parfois bouchées dans les noirs (trop même, où est le détail ?), assemblées de manières aléatoire sur des panneaux souvent pas droits et trop hauts.

Le jeune photographe espagnol Pep Bonet a certes fait un excellent reportage, mais le choix des images et la mise en scène de l’exposition laissent franchement à désirer. Dommage…

 

Journée sans voitures, l’enfer cycliste

Dimanche dernier était un dimanche sans voitures… C’est quoi un dimanche sans voitures, me demanderez-vous. C’est un dimanche pas comme les autres qui incite les bruxellois – et à mon avis toute sa périphérie avec – à venir se promener librement dans les rues, sans pollution. Brillante idée, pourrait-on croire. Oui, mais, car il y a un mais, et même plusieurs :

  • Impossible de traverser une rue sans risquer de se faire renverser par un cycliste qui ne respecte ni feux, ni passages piétons… Il en devient plus difficile de traverser une rue qu’en temps normal, avec voitures.
  • Odeurs de crottin de cheval dans tout le centre… Ben oui, ils ont eu la bonne idée d’amener calèches, diligence et autres engins chevalins. Le diesel, à côté, c’est du parfum.
  • Les badauds s’accumulent autour d’animations extraordinaires telles qu’une ferme artificielle… Oh! Un cochon… Oh! Une poule… Ces gens n’ont donc pas la télé ou leur voiture pour se rendre dans la campagne voisine et voir la même chose ?
  • On place de la pelouse artificielle sur les places, pour piqueniquer… Euh, les parcs de Bruxelles ont disparu ?
  • La vache ! C’est quoi ce bruit horrible ? Ah, un concert de “rock”… Où sont mes boules Quies ? Courrons vite nous abriter dans le palais de justice, fuyons ces injustices.

Finalement, on pourrait dire que la voiture adoucit les moeurs… À l’année prochaine !

 

Mr Moron

Alors lui, il a gagné.

Le british avec son baton dans le cul qui n’argumente rien, surf avec une bouse de browser, et n’a même pas les couilles de laisser son nom et son adresse e-mail… JE ME GAUSSE !

Les “reals designers” dont ils parlent n’ont tellement rien à foutre qu’ils ont le temps d’envoyer des conneries anonymement?
Il y en a qui devraient se poser des questions sur leurs propres capacités, s’ils ont tellement peur de cette concurrence qui est pourtant mauvaise.

Quant à parler d’une agence de design, je ne sais pas d’où il sort cette énormité… web design, c’est marqué, alors change tes culs de bouteille.

Je vous laisse savourer la suffisance de ses propos et les airs condescendants qu’il essaie de se donner.

Pathétique.

Date: Fri, 24 Jun 2005 18:28:13 +0200
Subject: [formulaire capsule] Dreadful design!
From: “Mr Visually Offended”
X-User-Agent: Mozilla/4.0 (compatible; MSIE 6.0; Windows NT 5.0; .NET CLR 1.1.4322)
X-Originating-IP: 217.68.255.62

How can you call yourself a design agency with a poor immitation of a design site like this! It is offensive to professional individuals who have spent years studying the art of design – you, like so many others, are giving us real designers a bad name.

Why don’t you be honest and say that you are a web developer and if required you can bring in professional designers as and when required in order to fulfill a brief for your clients.

I am sure your skills lie in the programming side of the industry, so why not promote the truth!

Regards

Mr Visually Offended

 

Web de merde

Pas plus tard qu’il y a 5 minutes, je participais à une discussion sur la quête d’un dreamweaver d’occasion, et réagissais aux “joies du codage” évoquées, en ce termes :

Au risque de me répéter et de faire crier au scandale/mec qui fait sa pub/trop de café/je passe les poncifs habituels…

Un site c’est de l’HTML: vouloir faire un site, ça demande une connaissance du langage, c’est aussi simple que ça.
Si vous êtes fainéant, en manque de temps ou de compétences, ne faîtes pas de site, ou demandez à quelqu’un de le faire à votre place.

Il y a des millions de gens qui ont besoin d’une voiture pour se déplacer, ne savent pas la construire eux-mêmes et en achètent une (et une voiture, ça coute souvent plus cher qu’un site – du moins plus cher qu’un site pour une association – et ça ne se met pas à jour).

Je ne comprends pas cette manie du “Do It Yourself” lorsqu’il s’agit de sites… On vous a fait croire que faire un site, c’était savoir cliquer sur 3 boutons et avoir une vague notion de graphisme… Je vais vous décevoir, mais c’est faux, et c’est d’autant plus faux si on veut que le site final soit bien référencé et accessible.

Le site “optimisé pour Internet Explorer et 800×600 avec 50 plugins” est aussi nuisible que la poubelle ambulante qui vous rentre dedans parce que ses freins ont laché.