Un éléphant dans un magasin de porcelaine

Chez filigranes, ils ont l’air d’aimer cette expression. Le hic c’est que je ne suis pas un éléphant – loin de là – et qu’ils ne vendent pas de porcelaine.

Aujourd’hui il y avait 21% de réduction pour leurs 21 ans. J’y vais parce que j’y achète d’habitude pas mal de livres pour pas mal d’argent. Je me fais directement héler et on me demande de laisser mon sac à la caisse.

J’explique et je montre à ces (pas si) sympathiques vendeurs qu’il s’agit d’un ordinateur portable très cher et que je ne vais donc pas m’amuser à voler des livres, d’ailleurs il n’y a pas de place dans ce sac qui est juste à la dimension de l’objet qu’il contient.

On me répond alors qu’il ne s’agit pas d’un problème de vol mais que, je cite, “les gens renversent les livres avec leurs sacs”. J’aurais aimé qu’on m’explique un peu plus en détail ce concept – qui peut se concevoir pour des sacs à dos, ce qui n’est pas la cas du mien – mais j’ai préféré partir en leur faisant remarquer que leur attitude n’était pas du tout commerciale et que je n’étais pas maladroit à ce point.

Le dimanche, par contre, les enfants courent joyeusement dans les allées et je n’ai jamais vu une personne obèse de voir refuser l’accès au magasin. Et pourtant, croyez moi, je prends moins de place que pas mal de gens, même avec un sac.

Je ne pouvais évidemment pas manquer l’occasion de vous faire part de ces pratiques commerciales si poussées.

 

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