Ce dicton a vécu, semble-t-il.
De nos jours, les chats sont multicolores la nuit. Il y a les beaux, le laids, les petits, les grands, ceux avec des chaines qui brillent (et souvent les cheveux aussi). Ceux qui se prennent pour Michael Jackson, la décoloration et la chirurgie en moins (ce qui leur permet, au passage, de regagner leur nez), ceux qui ont trop bu, ceux qui ont trop vécu, ceux qui aiment la musique de merde.
Ce qui est intéressant dans cet arc-en-ciel, c’est qu’on peut facilement piquer une couleur qui plait plus qu’une autre.
Prenons un exemple : Vous êtes devant une boîte une nuit et vous attendez derrière quelques personnes… Apparemment, elles ont du mal à entrer. Pas grave, on a un plan de rechange au cas où, mais quand même, on irait bien là dedans, ça a l’air hype. Ca rentre, tant bien que mal mais ça rentre. À nous maintenant ! “Bonsoir, ça va !?” me sort la fille à côté du gros dur, un grand sourire au lèvre, et nous faisant signe d’entrer… Je la regarde, me demandant si on se connaît, mais, ne reconnaissant personne, reste stoïque et dit “Bonsoir.” l’air assuré, comme si de rien n’était.
Revoyons la scène au ralenti : le long manteau, la veste, la gueule encore nette et un peu blasée avec un petit air de “maintenant on va quand même essayer de s’amuser”… Aucun doute possible, elle a flairé le pognon!
Un triste monde, comme vous dîtes…
oui moi meme j’ai du mal a voir la limite entre gens “vrai” et “virtuels”.
surtout dans un monde qui ne met en avant que le virtuel; le reve.