Ce soir, c’est l’action “immeubles en fête“, organisée par le politicien PS branchouille, j’ai nommé Carl de Moncharline. La particule, pour un acteur du parti socialiste, fait déjà sourire, mais passons sur ce détail. On est censé faire quoi ce soir? Inviter ses voisins à l’apéro, leur parler, faire la fête avec eux. WAHOU, merci Carl, j’y aurais jamais pensé tout seul.
Seulement, il y a un petit problème dans mon cas. Mes voisins ne sont pas civilisés. Entre la libraire revèche et la mère célibataire qui habite avec son frère rappeur, mon coeur balance. À qui vais-je donc pouvoir faire la fête en premier?
Disséquons le “mot du fondateur” :
” Immeubles en fête ” répond à une attente profonde…
Profond, c’est le mot, mais est-ce l’attente qui l’est ?
Nous vivons aujourd’hui une époque paradoxale. Avec l’émergence du multimédia, il est parfois plus facile de communiquer d’un continent à l’autre que de dire bonjour à son voisin.
En effet, quelle lucidité ! Mais je préfère de loin communiquer avec un autre continent, les gens ne peuvent y être que moins cons.
Face à l’isolement et à l’anonymat régnant souvent dans nos villes, ” Immeubles en fête ” est une réponse simple et ouverte à tous. Les habitants en sont les véritables acteurs.
“Tiens, tu sais où tu peux te le foutre ? Dans ton cul” Me disait ma voisine l’autre fois en me montrant son majeur. Je l’ai félicité pour son sens aigu de la communication et mon avocat a pris le relai. Ah ça, c’était la fête, c’est sûr…
Répondant à un profond besoin, ” Immeubles en fête ” est un prétexte, une occasion de se rencontrer. Il s’y crée souvent une véritable dynamique : de la convivialité naît l’entraide entre voisins, et des petits services peut naître la solidarité de proximité.
Vous avez remarqué comme le terme “profond” est utilisé ? Bon, là rien de nouveau, on assemble des mots qui sonnent bien en espérant émouvoir le public… Convivialité, Entraide, Solidarité, Proximité… Ah, c’est beau la politique.
Regardez bien la réalité au lieu d’écouter ces discours pathétiques. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de parler à votre voisin ou que vous vous exercez aux fléchettes sur sa photo, c’est qu’il y a une raison. Ca n’est pas un politicien qui va changer quoi que ce soit avec une action à la mords-moi-le-noeud, surtout que lui, il n’habite sûrement pas dans un immeuble… Je lui offre un séjour chez moi tiens, qu’il voit un peu quelle fête on peut vivre tous les jours.
Tiens, c’est le soir des poubelles, drôle de coincidence…
Du grand nekisme!
dans mon bled ils ont fait dernièrement village en fête (je suis en france)ça amène le même genre de réflexion. La connerie n’a pas de frontrières
La fête des voisins…
pourrait également aider à la réconciliation des générations.
Cher “Balsaux”, il n’y a ni conciliation ni réconciliation à faire, c’est un problème social plus profond et une personne qui a toujours été seule pendant sa vie le restera également quand elle sera vieille, on n’y changera rien, c’est avant qu’il ne soit trop tard qu’il faut changer les mentalités. Pour ce qui est des liens dont vous avez truffé votre message, et que j’ai pris soin de supprimer, merci d’éviter de prendre ce blog pour votre espace publicitaire.