Si vous devez comme moi donner des formations, informer votre entourage ou simplement vous cultiver dans le domaine des standards du web, cet atelier simplifié est fait pour vous.
Web design
Les affres de Dreamweaver
Il est amusant de constater que la plupart des utilisateurs de cette “merveille de technologie” ne pensent jamais à définir le titre de leurs pages, comme en témoigne Google :
Untitled document et Document sans titre font un carton !
Le bon, la brute, le truand… Version iPhone
The Web Standards Project publie un article intéressant sur la dérive des standards depuis l’arrivée de l’iPhone.
Validation W3C et XHTML
Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, le validateur W3C réclame désormais un attribut “xmlns” valide (c’est à dire, contenant http://www.w3.org/1999/xhtml) dans la balise <html> de vos documents XHTML 1.0 Strict.
Cette restriction a été introduite dans la dernière version en date, 0.8.0, qui s’accompagne d’ailleurs de changements cosmétiques.
L’underscore devient un séparateur de mots pour Google
Je me souviens l’avoir crié sur tous les toits, ou plutôt dans toutes les boîtes, et à toutes les oreilles de développeurs à portée de voix : “N’utilisez pas l’underscore pour séparer les mots de vos URL significatives !”.
Maintenant, je peux aller me rhabiller, Google vient d’annoncer que l’underscore était désormais reconnu comme séparateur de mots. Qu’on se le dise !
Remarque au passage, cela risque de légèrement influencer les recherches puisque les anciennes URL mal foutues sont “bonnes” depuis quelques jours (ou semaines, Google étant plutôt du genre à tester des algorithmes en douce avant de les rendre publics ou du moins d’en révéler l’existence).
Remarque bis : il n’en reste pas moins qu’un underscore, comparé à un tiret, c’est moche !
La pub sur internet, ça rapporte ?
Vaste sujet, beaucoup se demandent si ça vaut le coup ou sortent d’une vieille expérience ratée à la grande époque des sociétés de “bannering” qui ont toutes coulé avant de pouvoir verser le moindre centime à ses affiliés. Le tableau est donc plutôt flou. Je vais tenter de vous donner quelques informations à ce sujet, ayant testé divers systèmes depuis quelques années.
Google Adsense
Google Adsense est la manière la plus simple de “démarrer” dans la pub. Vous vous inscrivez, vous choisissez le format de vos publicités, les couleurs, vous insérez le code fourni dans votre site, c’est tout. Vous consultez ensuite les stats toutes les 30 minutes pour apparaitre le premier click, et le premier centime arriver… Ou le premier dollar ! Car les taux de rémunérations sont très variables : un clic peut vous rapporter de quelques cents à 1 voire 2 dollars.
Il n’est pas forcément utile d’avoir une forte audience pour gagner beaucoup, plusieurs petits sites aux taux de clic élevés peuvent même rapporter plus qu’un gros site au taux beaucoup plus faible.
Text Link Ads
Text Link Ads propose d’insérer des liens textuels, c’est la publicité la plus discrète que je connaisse. Elle peut devenir d’autant plus discrète qu’on peut styler les liens en CSS. La disposition du maximum de 10 liens (paramètrable, si on ne souhaite pas en vendre autant) est donc totalement libre.
Point de vue rémunération, elle est mensuellement fixe. Chaque lien est acheté par un annonceur qui doit choisir votre site parmi les affiliés. Le prix d’un lien démarre à 15 dollars, et vous pouvez estimer vos gains grâce à cet outil. Avec 6 ou 7 liens vendus, il est facile de gagner entre 50 et 60 dollars par mois, les annonceurs renouvellent généralement leur emplacement.
Le point faible de Text Link Ads est que la plupart des annonceurs sont anglophones. Vous aurez donc du mal à vendre votre espace sur un site francophone. Le prix de vos liens dépend en grande partie de votre rang Alexa, également peu utilisé dans les pays francophones. Mais tout de même, vous n’allez pas cracher sur 500 € annuels !
BlogBang
Nouveau venu sur la scène publiciste, BlogBang rémunère au CPM (Coût Pour Mille). Régie française, elle propose de 1 à 3 publicités, sous forme d’une colonne avec vignettes et texte. Chaque publicité est une vidéo qui se déclenche lors d’un survol de la vignette. Cela fait longtemps qu’on avait plus rencontré de pubs rémunérées au CPM. Sur un site (qui ne doit pas forcément être un blog) à forte audience, cela peut devenir très intéressant ! On parle de 1,50 € par publicité, pour 1000 impressions. Si vous affichez 3 publicités, cela donne 4,50 € toutes les mille pages vues. Cela laisse rêveur quand on sait qu’on détient dans son panier de sites environ 300 000 pages vues par mois, soit 1350 € potentiels par mois ! Un salaire de base, sans rien faire, ou presque.
Mais, me direz-vous, et les impôts, dans tout ça ? Si les revenus sont faibles, on ne viendra pas vous embêter, il existe de toutes façons un gros vide fiscal à ce niveau. BlogBang semble moins flou à ce niveau et emet les factures en votre nom. Les annonceurs étrangers paient 30% à la source et puis… De nouveau le vide. L’argent part sur un compte paypal, libre à vous de l’écouler comme bon vous semble.
Conclusion
Sauf si vous avez de nombreux sites à forte audience, vous ne gagnerez pas votre vie grâce aux pubs, mais l’expérience montre que quelques petits sites peuvent facilement vous faire gagner un millier d’euros par an, en combinant les différentes régies. De quoi vous payer des vacances au soleil !
Jobalize
Vous connaissez Linkedin, vous connaissez Google Maps, et bien mélangez les deux, et vous obtenez Jobalize. Vous n’avez plus qu’à me ou m’y retrouver.
Un petit snack ?
Design Snack et une espèce de portfolio communautaire. Vous postez votre design, vous votez (et surtout vous attendez les votes des autres participants) et vous faîtes la une.
Il pleut de l’Ajax !
Comme s’il ne pleuvait pas déjà assez ici, voilà qu’il pleut de l’Ajax… Blague à part, AjaxRain est une très bonne mine à scripts Ajax tout faits.
Idle Together
Nicolas lance Idle Together, Technology blog oriented towards good design and impressive web applications. J’y interviendrai également.