Dimanche dernier était un dimanche sans voitures… C’est quoi un dimanche sans voitures, me demanderez-vous. C’est un dimanche pas comme les autres qui incite les bruxellois – et à mon avis toute sa périphérie avec – à venir se promener librement dans les rues, sans pollution. Brillante idée, pourrait-on croire. Oui, mais, car il y a un mais, et même plusieurs :
- Impossible de traverser une rue sans risquer de se faire renverser par un cycliste qui ne respecte ni feux, ni passages piétons… Il en devient plus difficile de traverser une rue qu’en temps normal, avec voitures.
- Odeurs de crottin de cheval dans tout le centre… Ben oui, ils ont eu la bonne idée d’amener calèches, diligence et autres engins chevalins. Le diesel, à côté, c’est du parfum.
- Les badauds s’accumulent autour d’animations extraordinaires telles qu’une ferme artificielle… Oh! Un cochon… Oh! Une poule… Ces gens n’ont donc pas la télé ou leur voiture pour se rendre dans la campagne voisine et voir la même chose ?
- On place de la pelouse artificielle sur les places, pour piqueniquer… Euh, les parcs de Bruxelles ont disparu ?
- La vache ! C’est quoi ce bruit horrible ? Ah, un concert de “rock”… Où sont mes boules Quies ? Courrons vite nous abriter dans le palais de justice, fuyons ces injustices.
Finalement, on pourrait dire que la voiture adoucit les moeurs… À l’année prochaine !
J’y serais favorable si les cyclistes respectaient le Code de la route et ne roulaient pas sur les trottoirs. Il est presque impossible, pour un piéton, de se promener au centre-ville sans être constamment heurté par des cyclistes irrespectueux qui se croient tout permis en terrain conquis. Cette journée sans voiture devrait être aussi sans vélo et réserver aux piétons !